La marche de l’empereur

de Luc Jacquet, 2004, *

Une étoile… Pour la photo.

Jolie pho­to. Pas gran­diose, mais vrai­ment très jolie.

Pour le reste…

On aurait pu faire un docu­men­taire. On a pré­fé­ré faire une daube anthro­po­mor­phique qui res­pire les bons sen­ti­ments de bout en bout, avec des com­men­taires rem­plis de poé­sie à deux balles et pas­sant leur temps à prê­ter des sen­ti­ments humains à trois manchots.

Particulièrement las­sant : l’homme et la femme qui répètent la même phrase, se fai­sant l’é­cho l’un de l’autre dans une ten­ta­tive déses­pé­rée de nous faire com­prendre à quel point ils sont « complices»…

Le rythme aus­si est un peu pénible. C’est lent, long. Autant je com­prends que l’on fasse par­fois dans le contem­pla­tique, autant, là, le plus som­ni­fère des épi­sodes de Derrick paraît pal­pi­tant à coté de ce film. Il faut dire, aus­si, que la bande-son extrê­me­ment mono­tone en rajoute dans le lénifiant.

Bref, ça aurait pu être un docu­men­taire d’une petite heure inté­res­sant. Mais tel quel, ça me ren­drait violent si ça ne m’a­vait pas endor­mi avant.