Syriana

de Stephen Gaghan, 2006, ***

Il y a une chose que l’on adore dans ce film : plus aucune fille ne vien­dra vous bassin­er avec le beau Clooney, qui est si sexy et qui n’a pas du ven­tre, LUI. (^_^)

Hormis cet aspect éminem­ment anec­do­tique, il faut recon­naître que les acteurs sont absol­u­ment excel­lents, qu’il s’agisse de Clooney dans un rôle que l’on aurait cru tail­lé pour Bill Mur­ray, ou de Matt Damon que je n’at­tendais pas à pareille fête dans un rôle pas évi­dent (un won­der boy qui hésite à peine à utilis­er la mort de son fils) ; Jef­frey Wright est égale­ment absol­u­ment impec­ca­ble, jouant sur plusieurs tableaux à la fois.

Les aspects esthé­tiques sont égale­ment à la hau­teur, avec des pris­es de vues très soignées et quelques pho­tos d’une très grande beauté.

Reste un aspect qui fâche, et c’est vrai­ment dom­mage parce que l’in­ten­tion ini­tiale était excel­lente : le sce­nario. Il dénonce, il inter­pelle, il cri­tique, et c’est le très bon point ; mais il est aus­si extrême­ment fouil­lis, désor­don­né, avec plusieurs his­toires qui se mélan­gent sans jamais s’é­clair­cir. J’avais adoré Ren­con­tres du troisième type, qui mélange aus­si plusieurs his­toires, mais où l’on a l’im­pres­sion qu’elles for­ment un tout et con­ver­gent vers la scène finale ; c’est pré­cisé­ment ce qui manque ici.

Si le scé­nar­iste a souhaité mon­tr­er la com­plex­ité inex­tri­ca­ble de son pro­pos, il a réus­si au-delà de toute espérance : le spec­ta­teur est aus­si paumé que les per­son­nages. Mais en ce qui me con­cerne, je n’aime guère ne pas com­pren­dre un film. Ça donne la désagréable impres­sion d’être un peu stupide.

[jetpack-related-posts]

Add a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *