Le restaurant d’Alice

Chan­son d’Ar­lo Guthrie, qui inspi­ra un film assez génial. Tra­duc­tion de moi-même, pour les amateurs.

(Mis­ter Guthrie, if you think this trans­la­tion shoud­n’t be here, let me know and I shall erase it immediately.)

Notez qu’il s’ag­it là d’un truc très folk, que j’ap­pellerai la bal­lade améri­caine : un pauv’ type avec un ban­jo ou une gui­tare joue une boucle d’une ving­taine de sec­on­des, par­fois inter­rompue par un refrain, en par­lant dessus. C’est assez rare en français, quoi que Roger Mason l’ait pas mal fait notam­ment en adap­tant Woody Guthrie (le père d’Ar­lo) et que ça puisse rap­pel­er vague­ment quelque chose aux slammeurs.

C’est un style spé­cial, qui con­vient bien à une cer­taine ironie, et dont une part du rythme vient de répéti­tions volontaires.

Allez, c’est parti :

Cette chan­son s’ap­pelle Le restau­rant d’Al­ice, et ça par­le d’Al­ice, et du restau­rant. Mais Le restau­rant d’Al­ice n’est pas le nom du restau­rant, c’est juste le titre de la chan­son, et c’est pourquoi j’ai appelé cette chan­son Le restau­rant d’Al­ice.

Vous goûterez à tous les délices

au restau­rant d’Alice.

Marchez droit, juste là , derrière,

à huit cents mètres du chemin de fer,

vous goûterez à tous les délices

au restau­rant d’Alice.

Bon, tout a com­mencé il y a deux Thanks­giv­ing — à Thanks­giv­ing il y a deux ans, quand mon pote et moi sommes allés voir Alice au restau­rant, mais Alice ne vit pas dans le restau­rant, elle vit à l’église pas loin, dans le clocher, avec son mari Ray et son chien Fasha. Et comme ils habitent le clocher, ils ont plein de place en bas, là où il y avait les bancs. Avec toute cette place, après avoir retiré les bancs, ils se sont dit qu’ils n’avaient pas besoin de sor­tir les ordures pen­dant un bout de temps.

On est arrivés là ‑bas, et on a vu tout le bor­del là ‑dedans, et on s’est dit que ça serait un geste ami­cal de notre part de descen­dre le bor­del à la décharge munic­i­pale. Alors, on a pris cette demi-tonne de bor­del, on l’a mise à l’ar­rière d’un minibus Volk­sWa­gen rouge, on a pris des pelles et des râteaux et des out­ils de destruc­tion et on s’est dirigés vers la décharge municipale.

Bon, on est arrivés là et il y avait un grand pan­neau avec une chaîne à l’en­trée qui dis­ait “fer­mé pour Thanks­giv­ing”. Et on n’avait jamais enten­du par­ler d’un décharge fer­mée pour Thanks­giv­ing, et les larmes aux yeux nous avons repris le volant dans le cré­pus­cule à la recherche d’un endroit où met­tre ce bordel.

On n’a pas trou­vé. Jusqu’à ce qu’on arrive sur un bas-coté, et der­rière le bas-coté il y avait une falaise de cinq mètres de haut et en bas de la falaise il y avait un autre tas de bor­del. Et on s’est dit qu’un gros tas vaut mieux que deux petits, et que plutôt que de remon­ter celui-là on allait descen­dre le nôtre.

C’est ce qu’on a fait, et on est ren­trés à l’église, et on a fait un repas de Thanks­giv­ing qui n’au­rait pu être meilleur, et on a été dormir et on ne s’est pas réveil­lés avant le lende­main matin, quand on a reçu un coup de télé­phone de l’of­fici­er Obie. Il a dit : “Mon gars, on a trou­vé ton nom sur une enveloppe sous une demi-tonne de bor­del, et on voulait savoir si tu avais des infos là ‑dessus.” Et j’ai dit : “Oui, mon­sieur, offici­er Obie, je ne sais pas men­tir : j’ai mis cette enveloppe sous ce bordel.”

Après avoir par­lé à Obie pen­dant trois quarts d’heure au télé­phone, on en est enfin venu au fait et on a dit qu’il fal­lait qu’on y retourne pour récupér­er le bor­del, et aus­si qu’on devait aller le voir pour lui par­ler au poste de police. Alors, on est remon­tés dans le minibus Volk­sWa­gen rouge avec les pelles et les râteaux et les out­ils de destruc­tion et on s’est dirigés vers le poste de police.

Main­tenant, les amis, il n’y avait qu’une ou deux choses que Obie pou­vait faire au poste de police, la pre­mière était de nous don­ner une médaille pour avoir été si courageux et hon­nêtes au télé­phone, ce qui n’é­tait pas très prob­a­ble, et nous n’y croyions pas, et l’autre était de nous hurler dessus et de nous dire de ne jamais nous refaire pren­dre à con­duire des déchets dans le coin, ce qui est ce à quoi on s’at­tendait, mais une fois arrivés au poste de police, il y avait une troisième pos­si­bil­ité qu’on n’avait pas envis­agée, et on a tous les deux été immé­di­ate­ment arrêtés. Menot­tés. Et j’ai dit : “Obie, je crois pas que je pour­rai récupér­er le bor­del avec les menottes.” Il a dit : “La ferme, gamin. Monte à l’ar­rière de la voiture.”

Et c’est ce qu’on a fait, on s’est assis à l’ar­rière de la voiture et on a roulé jusqu’à la ouvrez les guillemets Scène du Crime fer­mez les guillemets. Je dois vous dire, à pro­pos de la ville de Stock­bridge, au Mass­a­chu­setts, où ça s’est passé : ils ont trois pan­neaux stop, deux officiers de police, et une voiture de police, mais quand on est arrivés à la Scène du Crime il y avait cinq officiers de police et trois voitures de police, car c’é­tait le crime le plus grave des cinquante dernières années, et tout le monde voulait être dans l’ar­ti­cle du jour­nal. Et ils util­i­saient tous les équipements de flics qui traî­naient au poste de police. Il y avait des relevés d’empreintes de pneus, d’empreintes de pieds, des chiens qui flairaient les empreintes, et ils ont pris vingt-sept pho­togra­phies couleurs sur papi­er bril­lant de vingt par vingt-cinq avec des cer­cles et des flèch­es et un para­graphe der­rière cha­cune qui expli­quait com­ment elle devait être util­isée comme preuve con­tre nous. Ils ont pho­tographié l’ar­rivée, le départ, le coin nord-ouest, le coin sud-ouest et je ne par­le pas des pho­togra­phies aériennes.

Après ce sup­plice, on est retournés en prison. Obie a dit qu’il allait nous met­tre en cel­lule. Il a dit : “Gamin, je vais te met­tre en cel­lule, je veux ton porte­feuille et ta cein­ture.” Et j’ai dit : “Obie, je com­prends que vous vouliez mon porte­feuille pour que je n’aie pas d’ar­gent à dépenser en cel­lule, mais pourquoi vous voulez ma cein­ture ?” Et il a dit : “Gamin, on ne veut pas de pendaisons.” J’ai dit : “Obie, vous pensez que je vais me pen­dre pour avoir jeté les poubelles dans la nature ?” Obie a dit qu’il voulait juste être sûr, et Obie a été très prévenant, parce qu’il a pris le siège des toi­lettes pour que je ne risque pas de me bless­er à la tête et de me noy­er, et il a pris le papi­er toi­lette pour que je ne puisse pas tor­dre les bar­reaux et jeter — et dérouler le papi­er toi­lette par la fenêtre, me laiss­er gliss­er sur le papi­er toi­lette et m’échap­per. Obie voulait être sûr, et c’est qua­tre ou cinq heures plus tard que Alice (vous vous sou­venez d’Al­ice ? Cette chan­son par­le d’Al­ice), Alice est arrivée et avec quelques mots méchants con­tre Obie elle nous a fait sor­tir sous cau­tion, et on est retournés à l’église, on a eu un autre dîn­er de Thanks­giv­ing qui n’au­rait pas pu être meilleur, et on ne s’est pas réveil­lés avant le lende­main matin, quand on a dû aller au tribunal.

On est ren­trés, on s’est assis, Obie est entré avec les vingt-sept pho­tos couleurs sur papi­er bril­lant de vingt par vingt-cinq avec des cer­cles et des flèch­es et un para­graphe der­rière cha­cune, il s’est assis. Un homme est entré et a dit : “debout”. On s’est tous lev­és, et Obie s’est levé avec les vingt-sept pho­tos couleurs sur papi­er bril­lant de vingt par vingt-cinq, et le juge est ren­tré et s’est assis avec un chien d’aveu­gle, et quand il s’est assis, on s’est assis. Obie a regardé le chien d’aveu­gle, puis les vingt-sept pho­tos couleurs sur papi­er bril­lant de vingt par vingt-cinq avec des cer­cles et des flèch­es et un para­graphe der­rière cha­cune, puis il a regardé le chien d’aveu­gle. Puis les vingt-sept pho­tos couleurs sur papi­er bril­lant de vingt par vingt-cinq avec des cer­cles et des flèch­es et un para­graphe der­rière cha­cune, et il a com­mencé à pleur­er, parce qu’O­bie venait de réalis­er que c’é­tait un exem­ple par­fait de jus­tice aveu­gle améri­caine, et qu’il n’y pou­vait rien, et que le juge n’al­lait pas regarder les vingt-sept pho­tos couleurs sur papi­er bril­lant de vingt par vingt-cinq avec des cer­cles et des flèch­es et un para­graphe der­rière cha­cune qui devaient servir de preuves con­tre nous. Et on a pris une amende de cinquante dol­lars et on a dû récupér­er le bor­del dans la neige, mais ce n’est pas ce dont je voulais vous parler.

Je voulais vous par­ler de la conscription.

Ils ont un immeu­ble à New York, qui s’ap­pelle White­hall Street, où vous ren­trez et vous vous faites injecter, inspecter, détecter, infecter, nég­liger et sélec­tion­ner. J’y suis allé pour l’ex­a­m­en physique un jour, je suis ren­tré, je me suis assis, j’avais bien mangé et bien bu la veille, dont je me sen­tais pour le mieux et j’é­tais très bien quand j’y ai été ce matin-là . Parce que je voulais avoir l’air d’un gosse améri­cain de New York, mon gars, c’est ce que je voulais, je voulais me sen­tir comme un, je voulais être un gosse améri­cain de New York, et je suis entré, je me suis assis, j’é­tais ten­du, pen­du, déten­du et plein de vilaines choses moches. Et je me suis réveil­lé et assis et ils m’ont don­né un bout de papi­er en me dis­ant : “Mon gars, va voir le psy­chi­a­tre, bureau 604”.

Et je suis mon­té là ‑haut, j’ai dit : “Psy, je veux tuer. Je veux dire, je veux, je veux tuer. Tuer. Je veux, je veux voir, je veux voir du sang et de l’hé­mo­glo­bine et des tripes et des veines dans mes dents. Manger des corps morts car­bon­isés. Je veux dire tuer, tuer, TUER, TUER”, et j’ai com­mencé à sauter sur place en hurlant “tuer, tuer”, et il a com­mencé à sauter sur place avec moi et on était tous les deux là à sauter sur place en hurlant “TUER, TUER”. Et le ser­gent est arrivé, il m’a accroché une médaille, il m’a envoyé dans le hall en dis­ant : “T’es le type qu’il nous faut”.

Ça ne m’a pas rassuré.

Je suis redescen­du dans le hall pour une série d’in­jec­tions, d’in­spec­tions, de détec­tions, d’in­fec­tions et de toutes sortes de choses qu’ils m’ont faites là ‑bas, et j’y suis resté deux heures, trois heures, qua­tre heures, je suis resté longtemps en subis­sant plein de vilaines choses moches et j’ai juste passé un sale quart d’heure tan­dis qu’ils inspec­taient et injec­taient chaque détail de moi sans laiss­er un seul morceau intact. Ça s’est passé, et quand je suis enfin arrivé pour voir le dernier type, je suis entré, je me suis assis en face d’un sacré gros truc, et je me suis levé et j’ai dit : “Vous voulez quoi ?” Il m’a dit : “Mon gars, on a juste une seule ques­tion. As-tu déjà été arrêté ?”

Et j’ai com­mencé à lui racon­ter l’his­toire du Mas­sacre au Restau­rant d’Al­ice, avec l’orchestre com­plet et les har­monies à cinq voix et tout ça et tout le bat­a­cl… — et il m’a inter­rompu et m’a dit : “Mon gars, as-tu déjà été au tribunal ?”

Et j’ai com­mencé à lui racon­ter l’his­toire des vingt-sept pho­tos couleurs sur papi­er bril­lant de vingt par vingt-cinq avec des cer­cles et des flèch­es et un para­graphe au dos de cha­cune, et il m’a inter­rompu et m’a dit : “Mon gars, je veux qui tu ailles t’asseoir sur ce banc mar­qué Groupe W… Main­tenant, mon gars !”

Et moi, j’ai marché vers le, vers le banc là ‑bas, et vous savez, le Groupe W, c’est là où ils vous met­tent s’ils pensent que vous n’êtes pas assez moral pour rejoin­dre l’ar­mée après avoir com­mis un crime par­ti­c­uli­er, et il y avait toutes sortes de gens à l’air mesquin méchant et moche sur ce banc. Des vio­leurs de mères. Des assas­sins de pères. Des vio­leurs de pères ! Des vio­leurs de pères assis sur le banc juste à coté de moi ! Et il y avait tous ces types avec des têtes de tueurs hor­ri­bles et moches et méchants là , sur le banc à coté de moi. Et le plus mesquin, le plus laid, le plus méchant d’en­tre eux, le plus vilain vio­leur de pères de tous, s’est approché de moi et il était mesquin et moche et méchant et hor­ri­ble et toutes sortes de choses et il s’est assis à coté de moi et m’a dit : “Gamin, t’as prix com­bi­en ?” J’ai dit : “J’ai rien pris, j’ai dû pay­er cinquante dol­lars et récupér­er le bor­del.” Il a dit : “T’as été arrêté pour quoi, gamin ?” J’ai dit : “Des déchets dans la nature.” Et ils se sont tous éloignés de moi sur ce banc, avec leurs yeux poilus et toutes sortes de sales trucs mau­vais, jusqu’à ce que je dise : “Et créa­tion d’un désor­dre.” Et ils sont tous revenus, ils m’ont ser­ré la main, et on a passé un super moment sur le banc, à par­ler de crime, d’as­sas­si­nat de mères, de viol de pères, tous ces trucs géni­aux donc on par­lait sur ce banc. Et tout allait bien, on fumait des cig­a­rettes et toutes sortes de choses, jusqu’à ce que le ser­gent entre avec des papiers dans la main, qu’il a tenus en l’air en disant :

Les gars, ce- papi­er- com­porte- 47- mots- 37- phras­es- 58- mots- nous- voulons- con­naître- les- détails- de- vos- crimes- heure- du- crime- et- tout- ce- que- vous- voudrez- dire- con­cer­nant- le- crime- je- veux- con­naître- le- nom- de- l’of­fici­er- qui- vous- a- arrêtés- et- toute- autre- chose- que- vous- voudriez- dire”, et il a par­lé pen­dant trois quarts d’heure et per­son­ne n’a com­pris un mot de ce qu’il a dit, mais on s’est amusés à rem­plir les for­mu­laires et à jouer avec les sty­los sur le banc, et j’ai racon­té le mas­sacre avec les har­monies à qua­tre voix, je l’ai écrit là , comme ça s’é­tait passé, et tout allait bien et j’ai posé le sty­lo, et j’ai retourné le papi­er, et là , de l’autre coté, en plein milieu de l’autre coté, à l’é­cart de tout le reste sur l’autre coté, entre par­en­thès­es, en majus­cules, entre guillemets, il y avait ces mots :

(“MON GARS, T’ES-TU RÉHABILITÉ ?”)

J’ai été voir le ser­gent, j’ai dit : “Ser­gent, vous avez un sacré culot de me deman­der si je me suis réha­bil­ité, je veux dire, je veux dire… Je veux juste dire que, je suis assis là sur ce banc, je suis assis là sur le banc du Groupe W parce que vous voulez savoir si j’ai assez de sens moral pour rejoin­dre l’ar­mée, brûler des femmes, des goss­es, des maisons et des vil­lages après avoir lais­sé des déchêts dans la nature.” Il m’a regardé et il a dit : “Gamin, on n’aime pas ton genre, et on va envoy­er tes empreintes dig­i­tales à Washington.”

Et les amis, quelque part à Wash­ing­ton dans un petit dossier, il y a une étude en noir et blanc de mes empreintes dig­i­tales. Et la seule rai­son pour laque­lle je chante cette chan­son aujour­d’hui c’est que vous con­nais­sez peut-être quelqu’un qui est dans cette sit­u­a­tion, et si vous êtes dans cette sit­u­a­tion il n’y a qu’une chose à faire, c’est d’aller voir le psy là où vous êtes, entrez juste et dites : “Psy, vous goûterez à tous les délices au restau­rant d’Al­ice.” Et ressortez. Vous savez, si une per­son­ne, une seule per­son­ne fait ça, ils peu­vent croire qu’il est vrai­ment malade et ne pas le pren­dre. Et si deux per­son­nes, deux per­son­nes le font, en chœur, ils vont se dire que ce sont deux pédés et ils n’en pren­dront aucun. Et si trois per­son­nes, trois, vous imag­inez, trois per­son­nes qui ren­trent et chantent une mesure du Restau­rant d’Al­ice et ressor­tent ? Ils peu­vent croire que c’est une organ­i­sa­tion. Et vous pou­vez, vous pou­vez imag­in­er cinquante per­son­nes par jour, j’ai bien dit cinquante per­son­nes par jour qui entrent et chantent une mesure du Restau­rant d’Al­ice et ressor­tent ! Ah, mes amis, ils peu­vent penser que c’est un mouvement.

Et c’est ce que c’est : le Mou­ve­ment Anti-Mas­sacre du Restau­rant d’Al­ice, et tout ce que vous devez faire pour le rejoin­dre c’est de chanter ça la prochaine fois que ça passe sur une guitare.

Avec con­vic­tion. Alors, on va atten­dre que ça arrive sur la gui­tare, ici, et chanter quand ça vient. Voilà .

Vous goûterez à tous les délices

au restau­rant d’Alice.

Marchez droit, juste là , derrière,

à huit cents mètres du chemin de fer,

vous goûterez à tous les délices

au restau­rant d’Alice.

C’é­tait ter­ri­ble. Si vous voulez arrêter la guerre et tout ça vous devez chanter fort. Ça fait vingt-cinq min­utes que je chante cette chan­son. Je pour­rais la chanter encore vingt-cinq min­utes. J’en suis pas fier… ni fatigué.

Alors on va atten­dre que ça revi­enne à nou­veau, et cette fois avec des har­monies à qua­tre voix et de la conviction.

On attend juste que ça revi­enne, c’est ce qu’on fait.

Très bien, maintenant.

Vous goûterez à tous les délices

au restau­rant d’Al­ice. — Mais pas à Alice
Marchez droit, juste là , derrière,

à huit cents mètres du chemin de fer,

vous goûterez à tous les délices

au restau­rant d’Alice.

Notez au pas­sage que ce sacré Arlo Guthrie, sur son site offi­ciel, rend même un hom­mage appuyé à l’of­fici­er Obie. (Eng­lish ahead.)
^_^

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