Charonne, semaine 14

Semaine calme, très calme. Les atta­chées de presse doivent être en vacances, j’i­ma­gine : les com­mu­ni­qués tombent au compte-gouttes et l’en­semble du web semble être à moi­tié léthar­gique. Si je fais la mau­vaise langue, je dirai que c’est peut-être la consé­quence logique d’a­voir un per­son­nel de moins de 30 ans de moyenne d’âge : en cette période, il se met mine sur mine et dort le jour.

Pro­fes­sion­nel­le­ment tou­jours, confir­ma­tion d’une bonne nou­velle : la sta­bi­li­sa­tion des res­sources finan­cières de la boîte. Du coup, il est très pro­bable que je passe du temps pour Focus, et un peu plus de tests pour Les­nums (en ce moment, j’ai un Pana LS3 dans la poche, qui est éton­nam­ment agréable pour un appa­reil de ce prix), ça me plaît. On a aus­si vu arri­ver la pre­mière maquette de la refonte de Focus, pré­vue pour l’an pro­chain, et ça a l’air pas dégueu — si on reste dans cette veine, ça va moins cho­quer que le pas­sage des Nums du bleu au vert cet été.

Côté cinoche, c’est guère violent aus­si : peu de sor­ties, et encore moins de sor­ties inté­res­santes. Du coup, je me suis fait Les enfants de Tim­pel­bach, de Nico­las Bary, une comé­die un peu bar­rée qui pompe sans ver­gogne dans des trucs aus­si variés que La guerre des bou­tons ou l’œuvre de Roald Dahl, dans un uni­vers baroque voire gothique. Ça se regarde sans déplai­sir, on adore détes­ter ces sales gosses, mais on peut regret­ter l’ab­sence de morale sur… les actions des parents, pré­ci­sé­ment : certes, ils sont un peu punis, mais c’est pour s’être per­dus et pas pour avoir déser­té leurs responsabilités.

Du coup, j’ai pas­sé une bonne part de jeu­di à traî­ner dans les rues, agréa­ble­ment déser­tées en ce len­de­main de réveillon. Ça se confirme : Paris, c’est super sans les Parisiens.

Mer­cre­di, j’ai eu confir­ma­tion que le rythme que j’a­vais sur un 400 m brasse était en fait un rythme de croi­sière : j’ai fait 800 m dans les mêmes temps. J’ai pris le temps ensuite de res­ter dans l’eau et de bien me délas­ser en nageouillant gen­ti­ment et en m’é­ti­rant dans tous les sens, d’où : même pas de cour­ba­tures. Du coup, tout à l’heure, après le bou­lot, je suis retour­né faire quelques lon­gueurs, mais en pous­sant un peu. Au lieu de 9′30″ à 9′40″, mon temps habi­tuel, j’ai tour­né en… 8′59″ (je vous jure, j’ai pas fait exprès). Je sens pré­sen­te­ment que ça com­mence à tirer sur les pec­to­raux, je pré­sume donc que j’au­rai mal demain, mais je suis content.