Numéro 9

de Shane Acker, 2009, **

Un zeste de reli­gion, une pin­cée de hor­cruxes, une dose de Matrix, un petit tour en Mordor, beau­coup de scènes répé­ti­tives et une solide dose de bons sen­ti­ments. Voilà la recette pour faire Numéro 9, pro­duit par Tim Burton mais assez loin des Noces funèbres (autre pro­duc­tion du même).

Ici, c’est un film d’hor­reur et d’ac­tion, mais façon fable qui finit bien. C’est bien lourd, dépour­vu d’in­ven­tion une fois le pos­tu­lat de base éta­bli (okay, on s’in­té­resse à des pou­pées de chif­fons et elles vivent dans le monde de Terminator, une fois qu’on a com­pris ça, on a éli­mi­né toute l’o­ri­gi­na­li­té du film)…

Bien sûr, l’a­ni­ma­tion est nickel, de même que la réa­li­sa­tion gra­phique, on ne s’en­nuie presque pas et c’est par­fois gen­til. Mais ça suf­fit pas à faire un film.

(Ne jamais croire qu’une semaine est sinis­trée parce rien de moti­vant ne sort : Bandslam était sym­pa. À l’in­verse, ne jamais croire qu’une semaine s’an­nonce bien parce qu’un OVNI lou­foque et un « chef-d’œuvre de film d’a­ni­ma­tion » sortent…)