The ghost writer

de Roman Polanski, 2008, ****

Après la mort d’un nègre, un ex-Premier ministre bri­tan­nique embauche un nou­vel écri­vain pour finir ses mémoires. Celui-ci va-t-il décou­vrir les zones d’ombre du per­son­nage public, comme sa subite pas­sion pour la poli­tique alors qu’il sou­hai­tait être acteur, et sur­tout, que va-t-il faire de ce qu’il trou­ve­ra ? Et com­ment réagir à ce hasard tem­po­rel qui fait que son nou­vel employeur est simul­ta­né­ment l’ob­jet de toutes les atten­tions du Tribunal pénal international ?

Un bon petit thril­ler de poli­tique-fic­tion, qui n’a bien enten­du rien à voir avec la guerre afghane de Tony Blair ou les accu­sa­tions de tor­ture orga­ni­sée par son armée et celle de son équi­valent amé­ri­cain, bien mené de bout en bout quoique par­fois un peu trop pré­vi­sible, et qui se per­met quelques intros­pec­tions amu­santes — sur la fidé­li­té, le devoir, tout ça…