Dog pound

de Kim Chapiron, 2010, ***

Trois délin­quants de quinze à dix-sept ans sont enfer­més dans une pri­son pour mineurs, et doivent apprendre la sur­vie en taule : les règles de lever, de cou­cher, de tra­vail, d’é­tudes, mais aus­si les plus impal­pables règles de sur­vie en milieu hos­tile où les matons sont là plus pour main­te­nir l’ordre que pour empê­cher tra­fics et pas­sages à tabac.

Pas mal de vio­lence un peu facile, quelques lon­gueurs, quelques scènes très réus­sies, bref, fré­quen­table mais pas transcendant.

Bon, j’ai failli pas voir la fin, par contre : j’ai vu le moment où j’ex­plo­sais la gueule des types du fond, qui bavar­daient à haute voix et com­men­taient le film comme s’ils étaient seuls, mal­gré la bonne tren­taine de « vos gueules » et de « la ferme » ten­tés par leurs conci­toyens. Curieusement, on a tous tenu jus­qu’à la fin sans tuer per­sonne. ‑_-