Shrek 4, il était une fin

de Mike Mitchell, 2010, ***

Shrek souffre : d’ogre craint et res­pec­té, il est deve­nu gen­tille attrac­tion de foire. Souhaitant retrou­ver sa vie d’a­vant, il signe un pacte qui sup­prime le jour de sa nais­sance en échange d’un jour de vie de vrai ogre : n’é­tant pas né, il n’a pas déli­vré Fiona, les parents de celle-ci ont dis­pa­ru et elle a fini par se sor­tir elle-même de sa tour pour deve­nir meneuse de la résis­tance ogre — qu’il va rejoindre pour la jour­née qu’il a à vivre.

Selon la mode du moment, ce qua­trième épi­sode de Shrek est dif­fu­sé en sté­réo­sco­pie. Les effets de pro­fon­deur et de sur­gis­se­ment sont bien gérés, l’i­mage et l’a­ni­ma­tion sont nickels, rien à redire ; les gars de Dreamworks savent ce qu’ils font, ils ont déjà sor­ti Dragons il y a trois mois.

Alors, qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi ça prend pas ? Enfin, bon, y’a plein de pas­sages où on rigole, y’a moult détails bien trou­vés, et y’a énor­mé­ment de films dont je serais heu­reux qu’ils soient moi­tié aus­si bons, mais par rap­port aux pré­cé­dents opus, celui-ci est moral, pré­vi­sible, un peu gnan­gnan même. Très grand fan de la saga, je suis un peu déçu : c’est très bon, mais pas plus.