Tamara Drewe

de Stephen Frears, 2009, ***

Ils sont deux. Elle est fer­mière, il est écrivain. Elle relit ses ouvrages et il la trompe. Et ils gèrent une petite pen­sion calme pour auteurs en mal de tran­quil­lité, où ceux-ci peu­vent peaufin­er leurs ouvrages loin des per­tur­ba­tions de la vie urbaine. Mais débar­quent Tama­ra, enfant du pays par­tie devenir jour­nal­iste à Lon­dres, et Ben, bat­teur de rock urbain qui échoue là après l’ex­plo­sion de son groupe lors d’un fes­ti­val à prox­im­ité. Leurs amours déchaînées réveil­lent quelques jalousies locales, de l’homme à tout faire de la pen­sion qui fut l’un des amants de Tama­ra au lycée à l’ado­les­cente amoureuse du bat­teur de son groupe favori en pas­sant par le vieil écrivain sur le retour.

Comédie bri­tan­nique stan­dard sur le fond, qui ne risque pas de don­ner un claquage du cerveau, mais plutôt bonne sur­prise dans la forme : bon rythme, bonne écri­t­ure, réflex­ion sur l’écri­t­ure (“writ­ers are just thieves and liars”, ici, c’est pas juste une for­mule), et quelques acteurs en forme, dont un superbe box­er qui a plus qu’un rôle accessoire.

Ah, un prob­lème quand même : le monde des acteurs se divise en deux caté­gories, ceux qui savent pleur­er et ceux qui savent pas. Et Gem­ma Arter­ton ne sait pas.

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