7 psychopathes

de Martin McDonagh, 2012, **

Le film qui se raconte lui-même, c’est sou­vent un quitte ou double : soit on y arrive, soit on se plante lamentablement.

7 psy­cho­pathes, c’est ça. C’est l’his­toire de l’é­cri­ture de 7 psy­cho­pathes et on sent que, comme son per­son­nage prin­ci­pal, le scé­na­riste n’a­vait guère d’i­dée au delà du titre. Et comme lui, il n’a pas su une seconde inté­grer son psy­cho­pathe viet­na­mien à l’histoire.

Est-ce drôle ? Oui, par­fois. Est-ce ryth­mé ? Oui, sou­vent. Est-ce réus­si ? Pas vrai­ment… Pas parce que les ingré­dients sont mau­vais, mais parce que le cuis­tot a raté la sauce, tout simplement.

On ne s’en­nuie pas, mais à la seconde où c’est fini (un peu après le début du géné­rique, donc), la seule pen­sée qui reste, c’est : « je rentre en métro ou à pieds ? »