Hunger games — l’embrasement

de Francis Lawrence, 2013, ***

Voici donc la très atten­due suite de Hunger games. Attendue par les fans des bou­quins, évi­dem­ment, et par les fans de Francis Lawrence — dont c’est le qua­trième film, et dont deux des trois pre­miers sont le magni­fique Je suis une légende et le très bon De l’eau pour les élé­phants.

Plus sombre que le pre­mier épi­sode, L’embrasement pro­fite d’une pre­mière par­tie fran­che­ment glauque, illus­trant la ges­tion poli­tique d’un peuple misé­rable à coups de carotte et de bâton pour évi­ter toute révolte. La deuxième par­tie, dans l’a­rène, est plus télé­pho­née et proche du pre­mier épi­sode, entre La guerre olym­pique ver­sion soft et Spartacus ver­sion syl­vestre, avec une dose d’Ultimate game pour l’as­pect télévisuel.

L’ensemble se regarde bien, mais l’as­pect rela­ti­ve­ment inno­vant du pre­mier est sérieu­se­ment émous­sé et ça res­semble plus à la décli­nai­son d’une recette connue qu’à un vrai nou­veau film. Reste que la fin laisse espé­rer un troi­sième volume (sépa­ré en deux films, comme le veut la juris­pru­dence Harry Potter) plus ambi­tieux et un peu plus pro­fond : espé­rons donc.