Mouahahahahaha

Je viens de finir la sai­son 3 de Arc­tic air, série dont j’a­vais déjà noté le manque criant de conseiller tech­nique, de réa­li­sa­teur, d’ac­teurs et de scé­na­ristes com­pé­tents, mais que je per­siste à regar­der pour le plai­sir un peu per­vers de voir jus­qu’où ils peuvent se ridi­cu­li­ser aux yeux de qui­conque a déjà mis le cul dans un avion.

Et ben les deux der­niers épi­sodes sont encore plus sublimes que d’habitude.

En plus, ils peuvent réunir mes potes grim­peurs¹, mes potes mon­ta­gnard­s², mes potes avia­teurs³ et mes potes ciné­phi­les⁴ : avec un peu d’al­cool, je suis sûr qu’on peut pas­ser une heure et demie à se tordre de rire comme jamais.

¹ Trucs notés en route : “Tiens, si je fai­sais un nœud au hasard sur la corde ? Oh, et puis si je me déta­chais de la main cou­rante ? Ah ben tiens, si j’as­su­rais toute une cor­dée sur un point ? Pis d’ailleurs, si j’as­su­rais celle qui va dévis­ser direc­te­ment sur mon bau­dard his­toire d’être sûr de voler avec elle ?”

² Quelques détails par­ti­cu­liè­re­ment cré­dibles : “Oh, on risque l’hy­po­ther­mie, sur­tout res­tons à deux mètres les uns des autres, on ris­que­rait de se tenir chaud. Au fait, quand on fouille une cou­lée d’a­va­lanche, c’est bien à 20 cm qu’il faut enfon­cer les tiges ? Tiens, la fille qui est en sueur là et qui vient de grim­per une lon­gueur de glace à pic, elle ferait pas de l’hypothermie ?”

³ Juste en pas­sant : “Dis, tu crois qu’on devrait sor­tir les volets pour un décol­lage court ? Au fait, on va pas perdre du temps à cal­cu­ler une vitesse de décol­lage, on va y aller au pif. Faut dire que puis­qu’on a un avion et un héli­co, on peut vrai­ment pas faire une tour­née d’é­va­cua­tion avec l’a­vion pen­dant que l’hé­li­co treuille les grimpeurs.”

⁴ Avec ces monu­ments d’o­ri­gi­na­li­té : “Elle a été bles­sée, mais c’est moi qui étais visé. Vous savez quoi, j’é­tais à l’autre bout de la pla­nète et per­sonne m’a invi­té, mais j’ar­rive pile au bon moment. Au fait, le télé­phone passe pas, com­ment on va contac­ter les secours ?”

Et j’a­jou­te­rai en bonus une scène qui doit être le résul­tat de la cogi­ta­tion de trois scé­na­ristes qui venaient de vider un jéro­boam de whis­ky cana­dien en deux heures : “Eh les gars, il me manque un rebon­dis­se­ment un peu niais, ça vous va si elle le demande en mariage juste avant qu’il tombe dans le trou ?”