Le conte de la princesse Kaguya

de Isao Takahata, 2012, ****

C’est l’his­toire poé­tique d’un cou­peur de bam­bou qui, dans une jeune pousse, trouve un bébé. Il l’é­lève avec sa femme, puis décide de l’emmener à la ville pour en faire une vraie prin­cesse, la cou­pant au pas­sage des racines qu’elle s’est forgées.

C’est beau, tou­chant, déli­cat comme une estampe de l’ère d’Edo, et magi­que­ment syl­vestre comme beau­coup de pro­duc­tions Ghibli. C’est aus­si une fable sur l’en­fance et l’in­com­pré­hen­sion, et c’est pro­fon­dé­ment dépri­mant pour peu que vous ayez gran­di en pleine nature et que vous habi­tiez en ville. Bref, faut le voir.