The penguins of Madagascar

foi­rage com­plet de Simon Smith et Eric Darnell, 2014

Note impor­tante : le Comité anti-tra­duc­tions foi­reuses a déci­dé d’ab­soudre par avance tous ceux qui jet­te­raient des tomates plus que mûres sur l’é­cran lorsque l’un des per­son­nages demande : « qui a dit que les pin­gouins ne pou­vaient pas voler ? ». Il absout éga­le­ment tous ceux qui diraient « man­chot » à haute voix dans le ciné­ma à chaque fois que l’in­culte char­gé de la tra­duc­tion a mis « pin­gouin », ain­si que ceux qui cra­che­raient à la gueule des parents qui demandent « Les pin­gouins de Madagascar » au guichet.

Après trois épi­sodes consa­crés aux ani­maux tarés éva­dés du cirque de Central Park (une aven­ture déli­rante fran­che­ment réus­sie, une arri­vée en Afrique désa­gréa­ble­ment pous­sive, puis un recy­clage dans le cirque plu­tôt agréable), Dreamworks a déci­dé de s’in­té­res­ser aux man­chots qui accom­pa­gnaient la série.

Le sou­cis ? Il est simple : au lieu d’une série d’a­ven­tures lou­foques et mar­rantes quoique vague­ment sté­réo­ty­pées, on passe à une paro­die de film d’ac­tion. Oui, comme dans Cars 2, exac­te­ment. Et comme pour Cars 2, ça ne fonc­tionne tout sim­ple­ment pas. Le pire, c’est le finale ignoble, à mi-che­min entre James Bond et les Bisounours, qui vous lais­se­ra érein­té par tant de niaiserie.