La bataille de la montagne du Tigre

de Tsui Hark, 2014, **

On va pas se men­tir : visuel­le­ment, c’est gran­diose, flam­boyant, vague­ment baroque mais spec­ta­cu­lai­re­ment pre­nant. Réalisation et pho­to­gra­phie sont admi­rables et la mise en scène est impla­cable et jouis­sive. (Un bémol tout de même : la sté­réo­sco­pie est sou­vent foireuse.)

Un infirmière qui salue ? Je sais, c'est un joli cliché, mais un cliché quand même. photo Metropolitan FilmExport
Un infir­mière qui salue ? Je sais, c’est un joli cli­ché, mais c’est un cli­ché quand même. pho­to Metropolitan FilmExport

On va pas se men­tir non plus : sor­ti de ça, il n’y a pas grand-chose, juste l’his­toire trop clas­sique d’un groupe de sol­dats qui pro­tège les vil­la­geois des bri­gands et d’un infil­tré qui doit trou­ver la faille pour faire entrer les gen­tils dans la for­te­resse des méchants.

Blindé de cli­chés, le film repose donc exclu­si­ve­ment sur des qua­li­tés tech­niques pour faire oublier ses fai­blesses scé­na­ris­tiques. Du coup, c’est très regar­dable, mais aus­si tota­le­ment oubliable.