Mes voisins les Yamada

de Iaso Takahata, d’a­près Hisaichi Ishii, 1999, O

Bon, c’est une grande pre­mière : on parle d’un truc des stu­dios Ghibli (qui ras­semblent deux divi­ni­tés dans mon pan­théon per­son­nel : Takahata (Pompoko, Le tom­beau des lucioles) et Miyazaki (je vous épargne la liste)), et pour­tant ça m’a pas plu.

Mais vrai­ment pas plu.

Du tout.

Au point qu’au bout de 40 minutes, je cherche tou­jours quelque chose à sau­ver dans ce morne enchaî­ne­ment de say­nètes mol­las­sonnes sur la vie quo­ti­dienne d’une famille ordi­naire. Je pense que je vais arrê­ter les frais et cou­per la dif­fu­sion de cette navrante série de plans sans nerf ni cœur.

Pourtant, a prio­ri, je suis pas contre ce gra­phisme simple à l’a­ni­ma­tion soi­gnée, et il m’ar­rive d’ap­pré­cier les évo­ca­tions poé­to-rigo­lotes de la vie quo­ti­dienne (cf. mon amour immo­dé­ré pour Malcolm, par exemple, ou mon appré­cia­tion de Away we go, ou encore en BD ma véné­ra­tion pour Lou !, L’orme du Caucase ou L’homme qui marche).

Mais là, ça tourne juste en rond, de gag creux en gag creux, et je vais pas tar­der à cli­quer sur le bou­ton « fer­mer » — le temps d’é­crire ce billet, ça fait 65 minutes depuis le début du film, mais j’ai tou­jours pas mieux accroché.