Sherlock Holmes : jeu d’ombres

de Guy Ritchie, 2011, ***

Tiens, j’al­lais faire une grosse dia­tribe, et puis je me rends compte que ma cri­tique du pre­mier reste tota­le­ment valable. Du coup, pre­miè­re­ment, je vous ren­voie vers celle-ci, et deuxiè­me­ment, je me demande s’il fau­drait pas renou­ve­ler un peu la recette, quand même ?

Bon, y’a quand même quelques nou­veau­tés. La pre­mière, un ancrage his­to­rique pro­fond et déli­bé­ré, avec ce résu­mé pas si faux de la Première guerre mon­diale : ils ne vont pas se foutre sur la gueule parce qu’un mar­chand d’armes les y pousse, mais parce qu’ils en crèvent d’en­vie. La deuxième, un clin d’œil his­to­rique grin­çant et tout aus­si déli­bé­ré, avec la façon dont les auto­ri­tés fran­çaises traitent les immi­grés et les gens du voyage (le dia­logue « — I don’t have any papers. — And I’m forei­gner. », c’est le seul moment où Watson et Sim semblent avoir peur).

Et puis bon, quoi qu’il fasse, il est dif­fi­cile de se las­ser des mimiques de Downey, sur­tout qu’il est plu­tôt bien aidé par Law et Rapace.

Enfin, de là à payer pour voir ça, faut pas pous­ser non plus.